Les vertus cardinales sont la prudence, la justice, la tempérance et la force. D’elles découlent toute la vie morale de l’homme. Cette vie morale se veut comme un équilibre entre des extrêmes. En chaque chose, il nous faut composer entre divers comportements possibles pour être sur la crête d’une montagne et avancer vers le sommet. Se dessinent alors deux visages possibles de chacune des vertus, deux versants où l’on peut cheminer. La prudence est prudence ou entreprise. La justice est justice ou bienveillance. La tempérance est tempérance ou jouissance. La force est force ou tendresse.
Et l’on s’aperçoit que l’on gagne à considérer les vertus morales comme mariées, dans une dualité. Usant à chaque instant davantage de l’un ou de l’autre versant, nous avançons dans la durée d’une manière équilibrée. Lire la suite « Marier les vertus morales »