La clef de David

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Plénitude inouïe d’un feu consumant. Lumière d’un amour de présence et de parole. Silence éloquent de la bonté qui se chante en des mélodies incessantes. Mouvement gracieux d’un immuable instant. Je suis l’amour. Et je te dis à toi mon Fils tout mon amour. Et je te le rends à toi mon Père ce grand amour. Je suis le chant de tes merveilles. C’est une étreinte éternelle. Tu es toi l’Esprit cette étreinte. Cette étreinte que moi le Fils je te fais à toi mon Père, alors je m’unis à l’Esprit. Cette étreinte que moi le Père je te fais à toi mon Fils, alors je m’unis à l’Esprit. Et moi l’Esprit, je m’unis au Fils pour t’étreindre toi le Père. Et je m’unis au Père pour t’étreindre toi le Fils. C’est l’Amour qui a conscience de lui-même, qui a conscience d’être l’amour, qui en a conscience dans le Père, qui en a conscience dans le Fils, qui en a conscience dans l’Esprit.

Unité éternelle sans fin et sans limite. Discussion et dialogue dans la pleine possession de toute chose au-delà de tout temps.

C’est de là que nous sommes venus, c’est là que nous allons.

À l’aube des temps, il a surgi de ce feu incandescent des étoiles. Des astres de lumières et d’amours. Ils parlaient de cet être éblouissant. Ils en chantaient les merveilles. Ils signifiaient chacun une dimension particulière de l’amour éternel. Ils étaient chacun le lieu pour voir cette dimension particulière en Dieu. Ils étaient chacun une porte d’entrée vers le divin selon un angle particulier. Et le monde entier apprenait de chacun d’eux comment s’ajuster pour cette note particulière de la divine symphonie. C’était un chant de louange, splendide, immense, à la fois tendre et majestueux !

Du moins, cela aurait dû l’être. C’était ce pour quoi ces étoiles avaient été portées à l’existence. Mais certaines d’entre elles se sont fermées à la lumière éternelle ; elles ont voulu être la source de toute lumière, celle qui éclaire toute chose. Elles sont tombées loin du Ciel dans l’abîme. Elles ont brisé l’harmonie et semé discorde et division, rébellion et haine. Elles ont pris en horreur tout ce qui pouvait leur rappeler la joyeuse et belle lumière divine.

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Tanac

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Une ville

Tanac. Ville étrange. Installée dans une plaine de grande beauté et fertilité, non loin de montagnes élancées. La cité est riche en merveilles et en lieux fabuleux. Dans ses recoins et ses allées, les passants s’y promènent le regard enchanté. La vie s’y déploie agitée et prometteuse. On pourrait croire que cette ville est éternelle. Pourtant, elle n’est que le dernier et petit reste d’un monde en déroute. Lire la suite « Tanac »

Aurore d’un monde de paix

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Demain…

L’immense tempête s’est apaisée, laissant la place au calme paisible où toute chose semble enfin être à sa place. C’est la tranquillité de l’ordre. C’est un rayon de soleil, un chant d’oiseaux, un doux murmure d’une nature pleine de vie et de mystère.

Ô doux Seigneur, que mon cœur vous chante ses louanges pour nous avoir donné un tel matin.

Pour que le chant d’amour au Créateur perdure, pour que la mémoire du passé irrigue l’avenir, je voudrais vous conter cette aventure, notre aventure, celle qui est arrivée, qui arrive et qui arrivera.

Dans un lointain passé, le monde a été divisé. Il y eut de grandes ruptures. L’ange a déchu. L’homme a quitté son Dieu. L’homme et la femme se sont séparés. L’Orient et l’Occident se sont divisés. Le spirituel s’est coupé du charnel. La haine a séparé les hommes. Le Cosmos a perdu son harmonie. Ce fut la dispersion, le chaos.

De grandes puissances malfaisantes agissaient contre la vie, contre le bien, contre l’amour. Les anges rebelles faisaient des ravages ; et des hommes les servaient.

Alors Dieu s’est forgé un peuple, le peuple d’Israël.

Alors Dieu est venu lui-même dans ce peuple en prenant chair. Il est venu en Jésus-Christ. Jésus-Christ est ce Dieu venu sauver et racheter l’humanité par sa Croix. Il a fondé l’Église. Il est venu habiter dans nos cœurs.

Et l’Église est venue se placer au cœur de toutes les divisions pour les porter en sa chair. C’est l’histoire de la Croix qui recommençait pour l’Église. Les divisions la blessaient, la heurtaient, lui faisaient mal. Elles entraient en elle… Elles la submergeaient…

Jusqu’à ce que dans son martyr, dans sa mort, dans le transpercement de son cœur, l’Esprit-Saint soit donné dans une nouvelle Pentecôte.

Ce fut la grande Réconciliation.

L’humanité avait retrouvé son Dieu, le Dieu Trinité.

L’homme et la femme s’étaient réconciliés.

L’Orient et l’Occident cheminaient désormais dans l’unité.

Le spirituel était à nouveau incarné, et la chair spiritualisée.

La communauté humaine vivait d’amitié et de charité.

L’harmonie du Cosmos se déployait à nouveau.

La vérité sur les anges devenait évidente, et l’on vivait en leur présence.

L’unité du monde se faisait, devenait réelle, car les puissances de mort avaient été détruites par la racine. Elles perdaient leur pouvoir.

C’est que le mystère de la Sainte Famille s’était manifesté avec force et puissance.

Demain…

Au sujet de mes contes

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Saint Jean l’évangéliste à l’île de Patmos

« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps, mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. » Livre de l’Apocalypse 10,1-7

Que sera le Troisième Millénaire ? De quoi sera-t-il fait ? Quel sera son mystère, sa vie, ses joies et ses peines ? Qui oserait répondre à de telles questions ? Des perspectives angoissantes habitent le monde d’aujourd’hui, qu’elles soient sanitaires, écologiques, sociales, géopolitiques ou spirituelles. Mais y aura-t-il des vérités profondes sur le monde, sur Dieu, sur les anges et sur l’homme qui nous auraient échappées et que l’on découvrira un jour ? Y aura-t-il des évènements capables de faire voler en éclat nos propres conceptions, ce qui fonde notre civilisation, et de nous mener vers des jours plus heureux, ou tout au moins différents, plus sombres ou plus merveilleux ? Ou faut-il simplement répéter toujours la même chose, chacun selon sa sensibilité et son éducation, en espérant que le camp du bien finira par l’emporter dans un combat qui semble ne jamais finir, et comme si nos idées étaient finalement celles de Dieu ?

Sur ce site se trouvent des ébauches souvent inabouties de réponses à ces questions. C’est notamment le cas des contes qui cherchent à décrire une éventualité. Lire la suite « Au sujet de mes contes »

Le conte du voyageur

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Il était une fois un voyageur qui partit en exploration vers le centre de la Terre par le chemin de la Vierge. C’était un long chemin, mais il était bien balisé, beaucoup l’avaient déjà emprunté. Ce chemin passait par des lieux arides et ténébreux où il ne fallait pas se perdre. Mais une lumière luisait au loin. Et l’on avançait facilement vers le but, même s’il fallait supporter des conditions de voyage qui en avaient découragé plus d’un. Cela sentait mauvais ; il fallait souvent ramper ; en de nombreux lieux, surtout vers la fin, on ne croisait plus âmes qui vivent, même si de nombreuses traces montraient que certains s’étaient aventurés jusque là. Lire la suite « Le conte du voyageur »

Le Royaume de la Lumière

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Une journée

Il était une fois dans le Royaume de la Lumière, là où tout est suavité et jouissance. Stéphane se réveille de bon matin. C’est une belle journée qui s’annonce. Il regarde sa femme qui est resplendissante de grâce et d’amour. Elle s’éveille à son tour, et le regarde de ses yeux d’émeraude. Ils restent là dans l’union d’un matin serein. Léa étend sa main et sonne. Le valais hérisson entre et leur souhaite une bonne journée, puis arrive le lionceau et la biche de maison. Ils les aident à s’habiller. Aujourd’hui, les vêtements ont des reflets verts et dorés. C’est mercredi, le jour du Séraphin de l’Écologie, le Séraphin vert. Il est à l’honneur ; et, sur cette planète, on est particulièrement attentif à suivre les tonalités de cet ange du premier chœur. Lire la suite « Le Royaume de la Lumière »

Un trône de Miséricorde

La troisième colonie

Il était une fois dans un autre monde, dans un autre temps ; c’est-à-dire dans à peu près sept cent cinquante ans.

La Terre a envoyé vers le Ciel vingt-trois colonies qui se promènent dans l’univers dans un déplacement de leur planète respective sous l’action de l’Esprit-Saint. C’est une danse majestueuse qui se vit en harmonie avec tout le cosmos où tout n’est que lumière et mouvement. Une vingt-quatrième colonie est en préparation depuis la Terre ; elle est placée sous la protection de saint François d’Assise et de sainte Claire, en lien avec le Trône d’Éthiopie, celui du quatrième Séraphin.

Les anges et les saints accompagnent la vie des hommes ; ils sont devenus très familiers à l’humanité en chemin. Les anges parlent aux hommes au travers des animaux fantastiques qui vivent avec l’humanité. Lire la suite « Un trône de Miséricorde »

L’Ange de l’Église

Première partie : Une vocation

Une famille

Il était une fois dans un autre monde, dans un autre temps ; c’est-à-dire dans à peu près cinq cent ans.

Pierre et André, le filet à la main, courent après un papillon rouge orangé. L’animal chatoyant, virevoltant de fleurs en fleurs, semble peu enclin à se laisser attraper par les enfants qui ne s’en amusent pas moins. La douce et lumineuse atmosphère de printemps donne à ce jardin une délicieuse unité où il fait bon demeurer, jouer et se reposer. Le chant du merle et le roucoulement de la tourterelle témoignent de la vie heureuse de cette tendre famille.

« Les enfants, nous avons reçu une lettre de l’oncle Jean ! » Lire la suite « L’Ange de l’Église »

Le secret de la Vie

Les anges

C’est dans un petit village à flanc de montagne que grandit un petit garçon prénommé Jérôme. Ses parents Christophe et Élise sont de condition assez modeste. Élise est née au Danemark d’un père Danois et d’une mère Juive. Ils se sont rencontrés dans ce pays avec Christophe, ce jeune Français qui était venu y finir ses études. Et après quelques années de mariage, ils ont décidé de venir s’installer en France, dans ce petit village, avec leurs deux enfants Jérôme et Guillemette. Ceux-ci y vivent une enfance heureuse, avec de larges horizons verdoyants où culminent de somptueuses montagnes.

« Dis-moi, Abba Moïse, que sont les anges ? Peux-tu me parler d’eux ? » Jérôme a quatorze ans. Il pose cette question à un moine de la communauté des petits frères du Sacré-Cœur de Jésus qui ont une maison dans ce village où beaucoup viennent trouver des conseils spirituels. C’est son parrain qui a conseillé à Jérôme de venir trouver régulièrement ce saint ermite pour lui poser ses questions et avancer sur le chemin de la vie spirituelle. C’est là leur première rencontre. C’est là sa première question. Lire la suite « Le secret de la Vie »