Connaissance et intelligence

contemplation

Connaître, cela veut dire naître avec, entrer dans une vie commune avec un autre. Dans le contexte biblique, cela était aussi utilisé pour l’union physique des époux. Il s’agit de s’unir dans la vie. Par la connaissance spirituelle, on touche l’être, on goûte la vie et on sent le don qui se déploie. La connaissance permet ainsi une certaine sensation, une certaine appréhension de la chose connue. Cela procure de la plénitude, de la paix et de la joie, s’il s’agit d’un bien. Et au contraire, s’il s’agit d’un mal, j’y trouve déréliction, angoisse et tristesse. Il s’agit là de sensations spirituelles, conscientes ou inconscientes, qui sont normalement faite pour aller de pair avec les sensations matérielles dans un même mouvement, mais qui, dans la condition présente de l’homme blessé, peuvent parfois être dans une certaine mesure opposées.

Cette faculté de connaissance a malheureusement trop souvent été un peu oubliée au profit de la faculté d’intelligence qui permet de saisir les essences, c’est-à-dire ce que sont les choses. Par l’intelligence, j’entends les essences en tant qu’elles orientent l’existence ; et je les vois en tant qu’elles caractérisent l’être. Lire la suite « Connaissance et intelligence »

La composition des essences

fleurs

Notre regard porté sur le monde y découvre un foisonnement de réalités : des pierres, des arbres, des voitures, des maisons, des cheveux, des hommes, des animaux, des abeilles. La liste serait longue. Et si l’on va dans l’infiniment petit, on y découvre aussi une multitude de réalités : des protéines, des molécules, des atomes, des particules, des ondes. Et si l’on va dans l’infiniment grand, il en est de même : des astres, des systèmes solaires, des galaxies, des amas de galaxies.

Ces réalités se croisent et se décroisent, se coupent et se recoupent. Une feuille va grandir sur un arbre, puis partir avec le vent, puis se décomposer et devenir autre chose. À bien regarder le monde, c’est toute une symphonie qui s’en dégage, une mélodie ; c’est une fresque aux colorations incroyables, à la diversité fulgurante. Il y a de quoi être saisi. Et plus l’on avance, plus l’on voit que tout est infiniment complexe, avec de multiples interactions : et ce champ de l’hypercomplexe reste encore un monde immense à explorer.

Mais quelles sont les règles de cette symphonie ? Comment se fait la consistance et le devenir de tous ces êtres ? Lire la suite « La composition des essences »