Avenir et très-humanisme

Jeanne d'Arc
Sainte Jeanne d’Arc en présence de saint Michel et de sainte Catherine ou sainte Marguerite

Aujourd’hui, deuxième dimanche de mai, c’est, en France, la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme. C’est une fête instituée en 1920 par l’État. Elle ne doit pas être confondue avec la fête religieuse dédiée à cette sainte dans l’Église catholique qui est le 30 mai. Nous fêtons de plus cette année les cent ans de la canonisation de la pucelle d’Orléans. Elle a su sauver la France de son désarroi et redonner la foi et la confiance aux Français.

Aujourd’hui, c’est aussi le dernier jour avant d’entamer le déconfinement. Les activités vont reprendre, progressivement. Nous allons retrouver des moments de rencontre, d’amitié. La vie va repartir. Mais quelle vie doit-on chercher ? Et que sera demain ?

Nous allons ressortir blessés de ce confinement. Il faut en prendre conscience. Lire la suite « Avenir et très-humanisme »

Très-humanisme et spiritualité

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Le ciel et la Terre – Le livre des œuvres divines de sainte Hildegarde de Bingen

Notre époque nous conduit non seulement à chercher à être humain, mais aussi à être très humain.

D’immenses courants nous entraînent vers un individualisme où l’on se replie sur soi, ou vers un utilitarisme où l’on use de l’autre ou de la création pour son propre intérêt. Nous nous retrouvons loin des beautés de la nature, loin de la splendeur des rencontres, au profit d’un monde de plus en plus virtuel et auto-référencé. La technique nous offre de quoi transformer la matière humaine dans une direction qui paraît hors de contrôle. L’opposition entre un idéal porté par un grand nombre et la réalité où l’on évolue est grande. Des conflits latents ne demandent qu’à surgir et à nous entraîner dans des abîmes sans nom. La finance règne. Le profit fait sa loi. La technique s’immisce partout.

Pourtant, il y a des courants de vie qui nous portent à bâtir un monde meilleur, un monde où l’amour est le sel et le ferment de l’existence. Et l’on s’oriente vers des œuvres sociales et solidaires. L’on fait le choix de la joyeuse sobriété. L’on cherche à concilier l’économie, l’écologie et l’humain. L’on agit pour une économie au service de la communion, de la commune unité où tous et chacun, en particulier les plus pauvres, peuvent se réaliser dans le respect de leur dignité. L’on espère que ces efforts ne seront pas vains, et qu’adviendra une authentique civilisation d’amour. Lire la suite « Très-humanisme et spiritualité »