Faut-il avoir peur des robots ?

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Notre monde semble bientôt prendre un nouveau tournant : celui de l’arrivée des robots. Dans les entreprises, dans l’agriculture, dans le soin, dans la maison. Le monde industriel a déjà produit de nombreux automates et machines en tout genre. Certains ont beaucoup contribué à améliorer nos conditions de vie : la machine à laver, le téléphone, les engins motorisés, les outils de travail, les ordinateurs… La liste est longue. Mais là, c’est à un degré supérieur de complexification des machines que nous arrivons.

Cette irruption, même quand elle n’est pas clairement utilisée d’une manière néfaste, semble pour certains assez ambivalente : ces engins abîment notre environnement, détériorent notre santé. Ils nous font entrer dans une logique consumériste et non durable. À la longue, ils nous coupent de la présence aux choses ; ils nous empêchent d’être en harmonie avec le monde ; ils nous placent dans un monde virtuel et sans vie réelle. Lire la suite « Faut-il avoir peur des robots ? »

De la science

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La science moderne est une science physico-mathématique. Elle s’intéresse aux phénomènes du monde visible, elle est donc une physique. Et elle cherche à établir les lois quantifiables qui la régissent. Elle cherche dans la quantité ses principes d’explication. Elle fait donc usage des mathématiques pour l’établissement de ses théories.

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Même si c’est une lunette particulière, c’est bien une lunette fascinante pour regarder le monde, pour en observer les contours, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Les choses se mesurent, se situent dans des repères, interagissent selon des forces et des lois. Depuis les particules élémentaires de la matière, jusqu’aux galaxies et amas de galaxies, en passant par les atomes, les molécules, les ADN, les ondes, les planètes et les astres, tout semble observable, quantifiable et mesurable. Le monde est une étendue mesurable. Le scientifique, c’est celui qui sait établir les lois quantifiables de l’univers. Lire la suite « De la science »

Les trois unités

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Il nous arrive parfois d’entendre que quand quelque chose ne va pas, il n’y a pas de juste milieu possible, car celui-ci ne ferait qu’aggraver la situation. Par exemple, agir dans la haute finance alors que celle-ci détruit le monde en cherchant seulement un équilibre pour minimiser les effets pervers ne pourrait rien apporter de bon ; la seule solution possible serait de partir ou de réformer les choses en profondeur. Pourtant la vie vertueuse se définit comme une médiété entre des extrêmes, et semble laisser entrevoir la possibilité d’une action plus modérée. Qu’en est-il vraiment ? Il y a derrière cette question de nombreux cas de conscience que nous traversons tous si nous avons un tant soit peu soif d’idéal, soif d’un monde meilleur, d’un monde juste et équitable. Lire la suite « Les trois unités »