Quand le coronavirus est arrivé, et que l’on nous a confinés, je disais que ce virus ne ferait pas tellement plus de morts qu’une grippe. Et l’on se moquait de moi en disant qu’il fallait se protéger d’un virus qui était très mortel. Et au final, il n’y a pas eu plus de morts que pour une bonne grippe. Certes, on dira que c’est parce que nous avons pris des mesures drastiques. Mais, il me semble quand même que nous avions une bonne marge de manœuvre pour en faire un peu moins, et ne pas sacrifier tant de choses nécessaires à la vie à l’idole de la santé : visiter les mourants, pratiquer le culte, réconforter les désespérés, célébrer l’amitié, etc. D’autant que l’âge médian des victimes du virus est en France de 84 ans, ce qui reste quand même un âge respectable pour mourir.
J’étais pour ma part dès le départ pour le principe de précaution : celui de ne pas prendre le risque d’encourir les conséquences néfastes d’un confinement strict en terme social, économique et psychologique. Et ensuite, avancer à vue pour ajuster. On n’arrête pas un pays sans conséquences désastreuses. Mais ce ne fut pas le choix de nos gouvernants. Et l’on commence à s’en mordre les doigts, à se rendre compte de l’erreur, à voir qu’il va être difficile d’affronter les crises que l’on a provoquées. On gonfle les chiffres, on les interprète d’une manière biaisée pour que le ridicule de la situation ne se fasse pas sentir.
Aujourd’hui, le virus fait moins de 10 morts par jour en France. Alors qu’il y a près de 600 000 morts chaque année dans notre pays toute cause de mortalité confondue, soit plus de 1 600 par jour.
Alors, moi je dis : Bas les masques !
Il est temps de voir le vrai visage de ceux qui nous manipulent. Car il y en a qui s’en donnent à cœur joie pour expérimenter une manipulation à grande échelle, observer nos réactions et voir à quel point nous nous laisserons faire.
Ce qu’ils veulent, c’est nous habituer à nous en remettre à des experts. C’est nous mettre dans l’idée que la santé est un enjeu primordial. Comme l’a fait le docteur Knock, dont je vous conseille de reparcourir l’histoire. Nietzsche disait que le Dernier Homme ne penserait qu’à sa santé, et à son petit plaisir du jour, le manger, et à son petit plaisir de la nuit, la sexualité. Il aura renoncer à la vraie vie, à tout idéal, à toute liberté. Alors le voilà le Dernier Homme…
Bas les masques !
Et pendant que nous ne parlons que de masques et de mesures sanitaires, et que nous nous demandons si nous sommes pour ou contre, nos esprits occupés ne voient pas que l’on est en train de voter des lois iniques : sur l’autorisation de l’avortement jusqu’au terme de la grossesse, sur la création de chimères homme-animal, sur la marchandisation du ventre des femmes, sur la destructuration définitive des principes de filiation. Nous ne voyons pas qu’il n’y a plus rien qui puisse arrêter la mise en place d’un régime autoritaire qui impose partout le Dernier Homme déstructuré devenu esclave de ceux qui en ce monde ont le pouvoir de l’Argent.
C’est la fin de la civilisation. Alors applaudissons chaque soir à 20h. Et vive le Dernier Homme ! C’est cela que nous voulons être : bâillonnés ! Incapables de parler, incapables de nous défendre, incapables de nous occuper nous-mêmes des choses de la cité. Nous voulons être des enfants qui obéissent, du moment que l’on nous laisse libres de faire ce que nous voulons dans notre 50 m² et derrière notre PC.
Tant pis si la maison s’écroule parce que l’on a scié les poutres maîtresses. Nous aurons eu la joie immense de maintenir debout durant au moins cinq minutes le porte-manteau de l’entrée avec le bois ainsi récupéré.
Bas les masques !
Il n’est finalement qu’une seule aventure qui puisse nous sauver : c’est celle de la foi. Car c’est elle qui donne le goût de la vie éternelle qui seule est en mesure de nous montrer notre vraie place en ce monde. Non pas celle d’êtres confinés dans leur confort et derrière leurs écrans. Mais celles de personnes qui osent l’aventure de la vie, du don et de l’amour au sein des diverses communautés incarnées. C’est seulement la foi qui pourra apporter l’irruption en ce monde d’une puissance supérieure à celle qui règne visiblement par l’argent et invisiblement par les démons : celle de l’Esprit-Saint, celle de anges et celle des saints. Il n’y a pas de salut en dehors de la cour céleste. Et il n’y pas de salut en dehors du Christ qui en est le centre et la pierre de fondation.
C’est là que nous allons bientôt nous retrouver dans l’effondrement de la Tour de Babel qui s’est détruite elle-même : à la fondation d’un monde renouvelé autour du Christ notre Sauveur, notre Rédempteur. Dans ce monde, et dans nos cœurs, où le péché a abondé, la grâce a surabondé. Elles nous a relevés, pardonnés, guéris. Et c’est renouvelés que nous allons avancer avec le Seigneur sur un chemin de vie et d’amour.
Bas les masques. Je ne donne pas trois ans à ce monde perdu pour commencer très visiblement à chanceler.
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