« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Mt 11, 25-27)
Il y a le coronavirus. Mais il y a aussi le virus de l’idiotie qui frappe bon nombre de nos contemporains. Nous en avons un exemple dans cette jauge de trente personnes que le gouvernement veut imposer aux lieux de culte. Nous en avons un autre dans cet acharnement à briser les forces vitales de nos sociétés par des mesures inappropriées pour préserver la santé. Mais plus largement, c’est tout le jugement de la société ambiante qui est altérée, car elle ne va pas puiser à la source de la sagesse. Elle divague, elle erre, elle ne sait plus où aller, elle se divise, elle s’effondre. Elle est organisée en empire, mais elle n’a plus aucune réelle cohésion, ni horizon digne de ce nom. Le constat est pour nous clair et sans appel : il n’y a plus rien à tirer de la logique du monde actuel qui ne va plus faire que péricliter et s’effondrer.
L’antivirus est connu. C’est la Parole de Dieu qui vient agir jusqu’au plus intime de l’âme, et nous ouvrir aux splendeurs du projet divin. C’est l’Esprit-Saint qui peut agir avec puissance, pour nous guérir et nous relever. Ce sont les sacrements qui font vivre en nous la vie divine. C’est le Christ, dont la Seigneurie est source de vie et d’amour. Et c’est le Père de Miséricorde, qui nous attend et qui est le seul qui puisse combler nos cœurs.
Dieu a prévu un antivirus. Une sorte de bombe de l’amour qui va éclater. C’est tout un monde qui est sur le point d’éclore.
Que celui qui en doute prenne le temps d’explorer ce que nous racontons dans les pages et articles de notre site internet, et qu’il juge par lui-même.
Demain sera différent. Parce que Dieu en a décidé ainsi… Il a décidé d’agir dans sa bonté et sa fidélité.
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Nous en sommes actuellement, en France, à un temps de prise de position entre deux unités : celle qui s’abreuve à l’eau viciée du monde, et celle qui s’abreuve à la source de la sagesse éternelle. Il va y avoir une division. L’on voit déjà poindre un certain nombre d’anathèmes regrettables. Et c’est un rapport de force qui est en train de s’installer.
Il ne faut pas avoir peur d’avancer dans le témoignage de l’Incarnation, dans le témoignage du sens de l’Eucharistie, dans le témoignage sur la nécessité de préserver la vie sociale en dépit du virus. Il ne faut pas avoir peur, car saint Michel, le Prince des anges, combat pour nous. Il ne faut pas avoir peur, car Dieu est avec nous ; et donc qui sera contre nous ? (Rm 8, 31). Certains s’enferment des des logiques politiciennes… Mais ils oublient que le combat est d’abord spirituel. Dieu a bien d’autres manières d’agir dans sa Toute Puissance, que celles dont sont capables les hommes.
Les prises de position actuelles vont conduire progressivement dans les prochains mois, en France, à un véritable affrontement. Dans lequel il faudra rendre témoignage… C’est-à-dire que ce sera pour nous un martyr, une Passion… Qui mènera par la puissance de Dieu, et non selon le monde, à une Résurrection.
Il ne faut pas avoir peur. Dieu a un projet, un plan. Il n’abandonnera pas la France chrétienne. Dans l’épreuve, au cœur de l’épreuve, là où tout semblera être un échec, viendra le salut.
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L’année 2020 a été marquée par la parole suivante :
« Lorsque l’Agneau ouvrit le premier des sept sceaux, j’entendis le premier des quatre Vivants crier comme d’une voix de tonnerre : « Viens ! » Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore. » Ap 6, 1-2.
C’est en tout cas une des réalisations de cette prophétie, avec ce coronavirus (« couronne ») et ces deux confinements (« en vainqueur, et pour vaincre encore »). C’est une réalisation de ce passage à l’échelle de quelques mois ; il faut bien voir qu’il y a d’autres réalisations de ces versets, à l’échelle d’années, de décennies ou de siècles.
Nous pensons que l’année 2021, et sûrement aussi l’année 2022, sera marquée par la parole d’après :
« Lorsqu’il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant crier : « Viens ! ». Alors surgit un autre cheval, rouge feu ; celui qui le montait, on lui donna de bannir la paix hors de la terre, et de faire que l’on s’entr’égorgeât ; on lui donna une grande épée. » Ap 6, 3-4.
Nous nous attendons à ce que la paix de notre pays et du monde soit quelque peu retirée… Mais le Seigneur veille, et nous croyons qu’il donnera sa Paix au cœur de l’épreuve. Il ne faut pas avoir peur : c’est dans la joie que nous marcherons vers notre salut.
Pour le moment, devant nous, il y a l’Avent, et il y a Noël… Vivons ce temps comme une préparation, à la manière dont les Hébreux ont vécu la Pâque en Égypte. Et sachons garder le goût de Noël : c’est ce qui nous permettra de tenir bon dans les épreuves.