Montre-nous le Père, cela nous suffit

« Montre-nous le Père, cela nous suffit. » (Jn 14, 8). C’est là la question de Philippe à Jésus. Celui-ci lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? … »

Le Père… Mais au fond, qui est le Père ? Cela fait deux mille ans que Jésus nous en a parlé, que nous avons scruté son mystère. Mais avons-nous vraiment compris qui il était ? Nous savons que c’est un Père d’Amour et de Miséricorde qui nous a créés dans un projet bienveillant, et qui nous attend pour une éternité de bonheur. Nous savons qu’il vit une éternité d’Amour avec le Fils et l’Esprit-Saint… Mais tant de choses sur Lui nous échappe encore…

À une époque, certains l’ont représenté comme un vieillard qui regarde depuis le Ciel cette Terre où le Fils s’est incarné. Cette représentation a été abandonnée, car elle était la source de trop d’erreurs.

Qui est le Père ? Comment percevoir son Être, et contempler son Visage ?

« Montre-nous le Père, cela nous suffit. »

Nous avons la grande conscience que le monde a besoin de voir le Visage d’Amour de Dieu le Père pour sortir de ses errances, et pour qu’advienne un monde selon le cœur de Dieu, le monde de la Civilisation de l’Amour.

Ce Visage s’est manifesté en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui s’est fait petit Enfant dans la Sainte Famille de Nazareth. C’est ce Visage que nous avons un jour contemplé : l’enfantin, avec les deux ailes de la masculinité et de la féminité… Ainsi sont les anges dans le Ciel, et ainsi sont les Personnes divines dans l’éternité.

Nous avons retranscrit cela dans notre article : Des anges, de leur existence et de leur sexe.

Ainsi que dans le document suivant à télécharger où nous livrons l’ultime secret qui s’est dévoilé à nos yeux : le mystère de la Sainte Famille. Certains en ce monde ont fait le pari d’avancer masqués, cachant ce qu’ils portent en eux pour mieux manipuler les autres. Pour nous, « une lumière ne doit pas être mise sous le boisseau, mais sur le lampadaire pour qu’elle éclaire tous ceux de la maison » (Mt 5, 15). Comme il est dit dans le livre de Tobie : « Il est bon de tenir caché le secret du roi, mais les œuvres de Dieu, il faut les célébrer et les révéler. » (Tb 12, 7). Ce qui est caché un temps pour que nous soyons prêts à le recevoir est un jour appelé à être dévoilé.

Ce qui est écrit dans ce document a un jour bouleversé notre vie. Cela va désormais nécessiter un travail de bénédictin pour que nous en comprenions la mesure, pour approfondir et corriger ce qui a besoin de l’être, et pour que cela change nos vies. C’est un travail qui doit se faire dans l’Église, car celle-ci a reçu le charisme pour que nous ne nous égarions pas dans la foi. Il ne s’agit pas de forcer les choses et de réagir dans l’instantané, mais de suivre notre chemin avec l’Esprit-Saint pour que celui-ci refasse nos cœurs et nous fasse entrer dans le monde qu’il a voulu pour nous.

Certains cherchent un renouveau du monde par des voies politiques, d’autres par des voies missionnaires. Même s’il ne faut pas négliger ces aspects, nous croyons pour notre part que le renouveau du monde ne viendra que par un renouveau intérieur. Il s’agit d’abord d’entrer et de contempler le mystère de vie et d’amour de la Divinité. Et cela rejaillira ensuite dans une effusion de l’Esprit-Saint qui mènera à un renouveau de l’Église et du monde. C’est ce chemin qu’il faut prendre. Le Père cherche des adorateurs, en esprit et en vérité.