« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas. Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps, mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. » Livre de l’Apocalypse 10,1-7
Que sera le Troisième Millénaire ? De quoi sera-t-il fait ? Quel sera son mystère, sa vie, ses joies et ses peines ? Qui oserait répondre à de telles questions ? Des perspectives angoissantes habitent le monde d’aujourd’hui, qu’elles soient sanitaires, écologiques, sociales, géopolitiques ou spirituelles. Mais y aura-t-il des vérités profondes sur le monde, sur Dieu, sur les anges et sur l’homme qui nous auraient échappées et que l’on découvrira un jour ? Y aura-t-il des évènements capables de faire voler en éclat nos propres conceptions, ce qui fonde notre civilisation, et de nous mener vers des jours plus heureux, ou tout au moins différents, plus sombres ou plus merveilleux ? Ou faut-il simplement répéter toujours la même chose, chacun selon sa sensibilité et son éducation, en espérant que le camp du bien finira par l’emporter dans un combat qui semble ne jamais finir, et comme si nos idées étaient finalement celles de Dieu ?
Sur ce site se trouvent des ébauches souvent inabouties de réponses à ces questions. C’est notamment le cas des contes qui cherchent à décrire une éventualité. Dans ces derniers, il ne s’agit pas tant de disserter sur la possibilité, la pertinence ou la véracité d’options philosophiques ou théologiques, mais plutôt de dresser le portrait de personnages pris dans le mouvement d’un chemin progressif initié par Dieu vers un paradis. Il s’agit aussi de s’essayer à la description du monde angélique, ainsi qu’au rapport qu’il entretient avec notre monde.
Les thèmes sont essentiellement chrétiens, même si nous nous sommes permis quelques évolutions quant aux questionnements, aux langages et aux réalités de ce monde sur ce chemin du troisième millénaire. Nous nous excusons auprès de ceux qui seraient gênés par des frontières parfois un peu floues entre la réalité de l’Église d’aujourd’hui et la fiction de ces contes. Mais comme le disait mon père qui nous a pourtant beaucoup transmis : finalement, dans ce que l’on enseigne au sein de l’Église, bien que certaines choses soient tout à fait assurées, d’autres ne le sont pas vraiment. Que savons-nous finalement devant l’immensité des mystères de Dieu ? Nos idées sont-elles vraiment ses idées ? Nous avons par exemple vu disparaître certaines conceptions : on n’a pas toujours pensé que l’ordre épiscopal était un sacrement, on a disserté sur un concept de nature pure finalement inopérant, on a cru à l’existence des limbes dont on n’est plus aujourd’hui certain, et bien d’autres choses encore. Nous avons vu apparaître au long de l’histoire de nouvelles idées comme les concepts trinitaires ou christologiques, comme la théologie et la spiritualité mariale, comme la théologie du corps et le mystère de la conjugalité, ou comme la place de saint Joseph. Sans certitude, on n’avance pas ; mais il y a toujours des temps et des moments favorables pour revisiter ce qui semblait être assuré, pour le préciser, pour le revoir dans un nouveau jour. Ce n’est pas qu’il y ait quelque chose à ajouter ou à modifier à la Révélation, mais il y a toujours lieu d’approfondir et de mieux comprendre, en particulier en se servant des trésors contenus dans les diverses cultures du monde.
Si nous faisons ces remarques préliminaires, c’est pour expliquer que si nous nous sommes autorisés des prises de positions théologiques dans la trame de nos histoires, ou chez certains de nos personnages, c’est pour montrer que l’Église a encore un chemin à parcourir dans la compréhension des mystères de Dieu sur la route qui la sépare de l’accomplissement de toutes choses. Sans présumer de ce que Dieu a prévu, nous nous sommes essayés à diverses évolutions, qui, nous l’espérons, ne remettent pas en cause le fond du message chrétien. Ces évolutions, si elles ont lieu, ne viendront pas d’une humanité qui en elle-même serait meilleure en ce millénaire que dans les précédents, mais plutôt d’un choix divin de nous mener plus loin dans l’histoire du salut.
Mais, loin de ces considérations théologiques, notre but ici est surtout de décrire des chemins de vie, des chemins spirituels, de quelques personnes clefs au sein d’une histoire du Troisième Millénaire. Ces personnes ont cette particularité d’être profondément éprises de Dieu, à tel point que le péché ne semble pratiquement même plus les intéresser. Cela pourra surprendre certains lecteurs, mais c’est ce que nous souhaitons à chacun d’entre nous. Cette histoire que nous avons imaginée sera-t-elle celle de demain ? Nous ne voudrions pas l’affirmer, car cela appartient à Dieu. Ce qui est certain, c’est que nous avons tous un chemin spirituel à faire vers le Dieu d’Amour et de Vie. Et nous espérons que tous les lecteurs sauront trouver leur compte dans ce qui est écrit ici pour mieux réaliser le leur.
Nous suggérons un ordre pour nos contes, qui n’est pas selon nous une obligation à suivre pour la lecture :
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La clef de David nous dresse le tableau d’une manière très symbolique de la grande histoire depuis l’origine jusqu’à l’achèvement de toute chose.
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Le conte du voyageur parle d’un chemin, emprunté par un homme jusqu’au centre de la Terre, c’est-à-dire jusqu’à l’union avec Dieu, jusqu’au Ciel, et permettant un changement du monde.
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Le secret de la Vie nous fait suivre le parcours de Jérôme depuis son enfance. Nous y découvrons sous ses yeux, et au fur et à mesure de sa plongée dans l’intériorité, les réalités d’en-haut, celles des anges et de Dieu.
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L’Ange de l’Église se situe dans 500 ans, dans un futur aux accents un peu merveilleux. Pierre et Mathilde y font un parcours spirituel, avant de se retrouver au centre de la résistance de l’Église assaillie de toute part par les puissances ténébreuses. Mais, Dieu a un plan : il a préparé ses serviteurs et a prévu d’agir au moment opportun…
- Dans Un trône de Miséricorde, quelques 250 ans plus tard, les ennemis de Dieu recommencent un nouveau plan diabolique. Ils se sont établis sur un astre pour créer un lieu où l’amour est absent.
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Le Royaume de la Lumière cherche à décrire un univers achevé où la vie peux se déployer éternellement pour la plus grande gloire de Dieu.
Vous pouvez aussi télécharger mes contes au format pdf en cliquant ici : Des contes pour le Troisième Millénaire.
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, et un bon chemin vers le Royaume de la Lumière.
« Si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants,
vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Bible, Matthieu 18,3
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